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Définir son horizon de placement , c’est bien investir

Avant de souscrire dans un placement, il est indispensable d’appréhender le facteur temps. Car bien investir c’est se projeter dans l’avenir et savoir si vous devez bloquer votre épargne sur 1 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans ou davantage. Bref, sous cet aspect,

« à chaque projet d’épargne, son horizon de placement » rappelle simplement l’AMF.

Etape 1 : la réflexion

Choisir un investissement, c’est évaluer sa situation financière. En plus de disposer d’une trésorerie immédiatement disponible en cas de difficultés imprévues, il convient de hiérarchiser ses besoins et priorités à moyen long terme. En clair, ne cédez pas aux sirènes d’un placement (a priori) prometteur si vous envisagez de le céder rapidement. De ce point de vue, les SCPI offrent un rendement intéressant (entre 4% et 6% pour les SCPI les plus dynamiques) mais comme dans l’immobilier en direct, l’investisseur doit se positionner sur un horizon de long terme (minimum 10 ans) afin de bénéficier pleinement de la performance. D’ailleurs la SCPI est plus une rente immobilière qu’un placement à durée déterminée.

Etape 2 : le choix

Dès le départ, l’épargnant doit définir son projet en fonction de son horizon de placement. S’agit-il de financer prochainement des travaux ou les frais de scolarité d’un enfant ? Dans ce cas et même s’ils sont (très) mal rémunérés, les livrets ou les sicav de trésorerie sont une alternative pratique et surtout, immédiatement disponible. Mieux le fonds en euros des contrats d’assurance vie permet un rendement de 1,7% en 2018 avec des pointes jusqu’à 2,9 % pour les meilleurs contrats que l’on retrouve souvent sur internet sans frais à l’entrée.

Ou bien, l’idée est-elle de préparer une retraite qui commencera dans 10 ans ou plus ? Là, les SCPI apportent une réponse pertinente. Adossées à un patrimoine immobilier diversifié, elles procurent un revenu qui compléteront une pension dont le niveau est de plus en plus malmené. D’ailleurs vous pouvez investir en nu-propriété temporaire en SCPI. C’est-à-dire que si vous partez dans 10 ans à la retraite, vous pouvez achetez des parts de SCPI dont les premiers revenus débuteront dans 10 ans. En contrepartie de ne pas toucher ces loyers pendant 10 ans, vous bénéficierez d’une décote de l’ordre de 30% environ. Ce qui va vous permettre d’avoir un complément de revenus plus important le moment venu. La bourse ? Pourquoi pas. La durée recommandée est également de plusieurs années car, avec la volatilité des marchés, rares sont ceux qui entrent sur le marché au plus bas et en sortent au plus haut ! La règle bien connue est de faire des versements programmés afin de lisser votre investissement et de maximiser vos chances de profits.

Etape 3 : la diversification

Réduire le risque n’est pas qu’une question de temps. Il faut aussi diversifier son épargne. Comment ? En choisissant des placements complémentaires : des actions de différents pays et secteurs économiques pour optimiser les tendance de marché, des SCPI : thématiques investies en France ou en Europe, dans la santé, l’hôtellerie, ou résidentielles,  pour une exposition sans contrainte à la pierre.

Une chose est sure, une diversification bien conduite permet de limiter les turbulences. Enfin, « il ne sert à rien de changer de stratégie. » explique l’AMF. Et vouloir une rentabilité rapide en jouant sur les fluctuations à court terme des marchés, est souvent synonyme « de mauvais choix. » Bref, une fois les placements choisis, maintenez votre stratégie de départ. Patientez, investissez régulièrement, le temps fera le reste. Et n’oubliez pas que compte tenu des taux d’emprunts bas historiquement bas, le crédit est peut être le meilleur placement aujourd’hui, à condition d’avoir du temps.

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