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Perp : l’avantage fiscal gommé par l’année blanche

Conséquence collatérale de la réforme du prélèvement à la source : sauf exception, verser sur un Perp n’offrira aucun avantage fiscal en 2018 ! Mais il ne faut pas pour autant stopper ses cotisations subitement. Explications.

[…] Poursuivre ses versements ou attendre 2020 ?

 Bref, si vous possédez déjà un Perp et que vous avez pris l’habitude d’effectuer des versements chaque année, deux possibilités, toujours fiscalement parlant : soit poursuivre vos versements au rythme habituel pour profiter de la déduction en 2019, soit stopper vos cotisations en 2018 et 2019 pour les reprendre en 2020, une fois cette phase de transition passée.

En cas de revenus exceptionnels en 2018, « nous conseillons de cotiser ».

« A la fameuse question ”Faut-il alimenter son Perp en 2018 ?”, il faut une réponse personnalisée… », nuance Bernard Le Bras, président du directoire de l’assureur Suravenir. « Cela dépend des versements réalisés en 2017, de la capacité d’épargne du ménage, etc. » Seule la présence de revenus exceptionnels en 2018 permet un conseil sans ambiguïté : « il est possible de déduire ses versements : donc nous conseillons de cotiser ».

François Leneveu, président du directoire du courtier en ligne Altaprofits, s’arme aussi de prudence : « Ceux qui utilisent le Perp avant tout pour l’avantage fiscal seront pénalisés par l’année blanche. Est-ce que cela vaut le coup de continuer à verser ou faut-il faire l’impasse sur les versements 2018 et 2019 ? A chacun d’en décider mais ce mécanisme aura clairement un impact négatif sur la collecte des Perp en 2018 et en 2019.» Stéphane Carlucci, directeur de l’ingénierie patrimoniale du courtier LINXEA conseille lui à chacun de faire son « calcul d’opportunité ».

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