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Robo-advisor

« Robo-advisors » : la technologie investit la finance pour faire fructifier l’épargne

Un robo-advisor ou robot-conseiller en français dans le texte, est un site Internet qui propose l’allocation d’actifs de façon automatisée.

Finance et technologie ne font désormais plus qu’un. Développés aux États-Unis, les « robo-advisors » arrivent sur le secteur de l’investissement en Europe. En France, plusieurs offres sont déjà disponibles, proposant des placements au plus près du profil du souscripteur.

 

Et si l’automatisation devenait la norme dans le domaine de la finance ? La fintech (condensé de finance et de technologie) est désormais aux portes de chaque foyer avec le déploiement d’une nouvelle offre d’épargne venue tout droit des États-Unis : les « robo-advisors ».

 

Quel est le rôle du robo-advisor ?

Un robo-advisor ou robot-conseiller en français dans le texte, est un site Internet qui propose l’allocation d’actifs de façon automatisée. Pour en bénéficier, l’investisseur remplit son profil en précisant notamment sa capacité d’épargne et ses projets en la matière, mais aussi son positionnement par rapport au facteur risque.

Algorithmes et statistiques font alors le reste, permettant à ces outils de définir les placements les mieux adaptés. Libre ensuite de suivre ou non leurs recommandations.

 

L’accompagnement des jeunes épargnants

Cette nouvelle solution de placement, généralement liée à une assurance vie, vise plus particulièrement les 25-30 ans disposant de revenus moyens et qui envisagent de se lancer dans l’épargne. S’ils ont l’habitude de gérer leurs comptes courants sur le web, ceux-ci souhaitent en revanche être guidés dans leurs placements d’argent. Un accompagnement auquel répondent ces offres. Attrait supplémentaire, les sites de « robo-advisors » affichent des frais de gestion moins élevés que les réseaux traditionnels.

Pour se développer, ils vont toutefois devoir gagner la confiance des épargnants et faire leurs preuves en matière de placement. Car si sur le papier, l’idée séduit, peu d’investisseurs ont déjà franchi le pas. Selon une enquête IFOP pour Gambit Financial Solutions* publiée au début de l’année 2018, seuls 3 % des sondés « ont déjà investi sur des supports gérés par des robo advisors ».

 

Le robo-advisor complète le conseiller en gestion de patrimoine (CGP)

Que les conseillers en gestion de patrimoine se rassurent ! Les investisseurs considèrent les robo-advisors comme « des outils complémentaires aux conseils professionnels », poursuit l’enquête. 80 % des personnes interrogées mettent en avant leur satisfaction quant aux explications délivrées pour leurs investissements.

En attendant, ce marché devrait progressivement occuper une place de choix et bousculer les habitudes d’investissement au niveau mondial.

 

L’Avis de LINXEA
LINXEA s’est intéressé à la gestion automatique des portefeuilles. Nous avons donc pu constater que les performances n’étaient pas toujours au rendez-vous, ce qui nous a dissuadé de la proposer à nos clients.

La capacité des gestions automatisées à générer de la performance dans des marchés agités reste le seul critère d’appréciation de ces offres. Pour l’heure, les modèles doivent encore être améliorés.

 

* Enquête Gambit Financial Solutions/IFOP réalisée au début du mois de janvier 2018 auprès de 300 individus présentant un profil CSP++, propriétaires de leur logement et disposant d’un revenu brut individuel annuel supérieur ou égal à 80 000 €.

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