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Paris Match

PER : le « couteau suisse » de l’épargne retraite

Le contrat d’assurance-vie a longtemps été le champion des produits financiers de préparation à la retraite. Mais le PER recèle de nombreux avantages.

Parmi les reproches traditionnels à l’encontre des plans d’épargne retraite, I’« effet tunnel » est le plus souvent cité. Souscrire un placement sans possibilité de sortie pendant quinze ou vingt ans, voire plus, n’est, de fait, guère rassurant. Le tout nouveau plan d’épargne retraite supprime cet inconvénient en prévoyant, en sus des accidents de la vie (décès du conjoint, surendettement, fin de droits à l’assurance chômage…), un nouveau cas de déblocage anticipé des fonds pour l’acquisition de la résidence principale.

Accolée à la possibilité d’ouvrir un PER au nom de votre enfant, cette disposition en fait un bon outil pour constituer un apport à votre progéniture en prévision de son premier achat immobilier. « Tout parent sera rassuré de savoir que l’argent déposé sur le plan ne pourra être utilisé que dans le cadre d’un achat immobilier, ou, à défaut, pour la retraite, et non pour des dépenses futiles », estime Yves Conan, directeur général de LINXEA. La panoplie de l’offre comprend l’accès à un fonds en euros – dans la plupart des produits commercialisés -, ainsi qu’à des supports risqués, investis sur les marchés financiers. Si votre enfant est encore petit et dispose d’un horizon de placement long, intégrer une dose d’actions permettra d’améliorer le rendement du capital. Le traitement fiscal des sommes épargnées est, de surcroît, très avantageux.

« Lorsqu’un contrat est ouvert au nom de votre enfant, les versements effectués sur le PER sont déductibles de vos revenus imposables tant que votre enfant demeure rattaché à votre foyer fiscal», explique Yves Conan. Sans pour autant diminuer le potentiel de déduction des parents, si ces derniers possèdent également un produit d’épargne retraite: chaque membre du foyer dispose d’un plafond d’épargne retraite personnel, calculé en fonction de ses revenus. En l’absence d’activité, cette limite atteint 4 052 euros pour 2020. Ce montant disponible peut être reporté pendant trois ans s’il n’est pas utilisé.

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