Risques liés à l’émetteur
a. Risques sectoriels
• Risque relatif aux investissements non adossés. ENTOURAGE SOFICA 2 investira un minimum de 45% et un maximum de 50% de son enveloppe
d’investissement (soit 90% du capital social de la SOFICA, 10% étant placés en disponibilité) dans des contrats d’association à la production et à la
distribution. Le secteur de la production d’œuvres cinématographiques est un secteur de prototype, reposant en grande partie sur la qualité d’exécution en
aval de projets financés en amont à partir d’une série d’éléments prévisionnels (scénario, équipe artistique, données financières) par nature non définitive.
En outre, le succès de chaque œuvre est soumis à un fort aléa, tenant, outre la qualité d’exécution précitée, à la réalisation d’un grand nombre de
paramètres exogènes à l’œuvre elle-même tels que la concurrence des œuvres similaires et plus généralement des autres produits culturels, l’actualité
nationale et internationale etc. L’activité des SOFICA s’exerce dans un domaine présentant un caractère aléatoire, en conséquence la rentabilité potentielle
du placement résulte avant tout de la politique de gestion de chaque SOFICA. Pour minimiser l’ampleur estimée de l’impact négatif d’un tel risque,
ENTOURAGE SOFICA 2 se constitue un portefeuille de droits à recettes diversifié et une attention particulière sera portée à la solvabilité des producteurs et
distributeurs.
• Risque relatif aux investissements adossés. ENTOURAGE SOFICA 2 investira 35% de son enveloppe d’investissement (soit 90% du capital social de la SOFICA,
10% étant placés en disponibilité) dans des contrats d’adossement auprès de sociétés de production d’œuvres cinématographiques c’est-à-dire
qu’ENTOURAGE SOFICA 2 bénéficiera d’un engagement de rachat par la société de production, sans garantie ni contre-garantie bancaire permettant d’en
sécuriser le paiement. En outre, ENTOURAGE SOFICA 2 ne tirera aucun profit de la revente des investissements adossés, qui ne génèreront aucun
rendement et supporteront les frais de gestion de la SOFICA au même titre que les investissements non adossés. Le risque principal est donc celui de la
solvabilité des producteurs. Pour cette raison ENTOURAGE SOFICA 2 conclura des contrats d’adossement avec des sociétés de production appartenant
exclusivement à un groupe audiovisuel de premier plan.
• Risque relatif aux investissements sous forme de souscription au capital. ENTOURAGE SOFICA 2 investira un minimum de 20% et un maximum de 25% de
son enveloppe d’investissement (soit 90% du capital social de la SOFICA, 10% étant placés en disponibilité) sous forme de souscription au capital de sociétés
de production. Au même titre que les investissements adossés, ENTOURAGE SOFICA 2 ne tirera aucun profit de la revente de ces investissements, qui
supporteront toutefois les frais de gestion annuels. Ce type d’investissement, dont les perspectives de récupération ne dépendent pas du succès commercial
des œuvres, mais de leur mise en production, ne génère aucun rendement et ne fera pas l’objet d’une garantie ou d’une contre-garantie bancaire
permettant d’en sécuriser le paiement
b. Risque de rentabilité plafonnée
ENTOURAGE SOFICA 2 envisage de procéder à des investissements ne dépendant pas du succès commercial des films à hauteur de minimum 55% et maximum
60% de son enveloppe d’investissement (soit 90% du capital social de la SOFICA, 10% étant placés en disponibilité) : un minimum de 20% et un maximum de 25%
du capital social pourra être investi dans des projets en développement sous forme de souscription en capital dans des sociétés de production avec une
récupération majorée de 1% par an au maximum (avant frais de la SOFICA) ; de 35% du capital social pourra être réalisés en production avec un contrat
d’adossement avec un engagement de rachat au montant du nominal investi. Les investissements adossés et les investissements dans des projets en développement
supporteront toutefois, comme les autres investissements, les frais de gestion annuels de la SOFICA. Le résultat après frais de la SOFICA de ces investissements sera inférieur
à l’investissement initial. Ces investissements adossés ne feront pas l’objet d’une garantie ou d’une contre-garantie bancaire permettant d’en sécuriser le paiement. Au final,
35% des investissements d’ENTOURAGE SOFICA 2 ne génèreront pas de profit. Au maximum 60% des investissements ne dépendront pas du succès commercial des films et ne
génèreront pas de rendement. Ceci ne tient pas compte de l’avantage fiscal.
c. Risque lié à la crise sanitaire
Faisant suite à la crise sanitaire mondiale actuelle, de nouvelles mesures de confinement et/ou des mesures de limitation des jauges de spectateurs autorisés
dans les salles de cinéma et/ou toute autre nouvelle mesure ou restriction, pourraient entrainer un arrêt temporaire des tournages des films et donc un
retardement du calendrier de production et d’exploitation d’un film, une fermeture des salles de cinéma en France et/ou à l’étranger et donc un arrêt ou un
report de l’exploitation commerciale d’un film, une baisse de la fréquentation en salles, ou encore une concurrence accrue entre les films du fait de
l’accumulation des stocks de films produits restant à sortir.
Risques liés aux titres financiers
a. Risque de remise en cause de l’avantage fiscal
La souscription en numéraire au capital d’une SOFICA constitue un placement à risque, dont le risque doit être apprécié en tenant compte des avantages
fiscaux. Les souscripteurs bénéficient d’une réduction d’impôt au titre des souscriptions en numéraire au capital d’une SOFICA et que la réduction d’impôt
s’applique aux sommes effectivement versées, retenues dans la double limite de 25% du revenu net global des personnes physiques et de 18 000 € par foyer
fiscal. La réduction d’impôt est égale à 30% des sommes effectivement versées. Le taux passe à 36% lorsque la société s’engage à réaliser au moins 10% de ses
investissements dans la souscription au capital de sociétés qui ont pour activité exclusive la réalisation d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles avant le
31 décembre de l’année suivant celle de la souscription. Ce taux est porté à 48 % lorsque les conditions ci-dessus sont respectées et lorsque la société s’engage
à consacrer au moins 10% de ses investissements à des dépenses de développement d’œuvres audiovisuelles de fiction, de documentaire et d’animation sous
forme de séries.
Les situations suivantes risquent de remettre en cause la réduction d’impôt : la cession à titre gratuit ou à titre onéreux de tout ou partie des actions avant le 31
décembre de la cinquième année suivant celle du versement effectif des sommes dues au titre de leur souscription ; en cas de dissolution de la société ou de
réduction de son capital, le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance peut ordonner la reprise de la réduction d’impôt sur le revenu obtenue ; si la
SOFICA n’avait pas pour activité exclusive le financement en capital d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles, son agrément serait retiré.
b. Risque de perte en capital
Les souscripteurs ne bénéficient pas de garantie de rachat et les investissements ne bénéficient pas de contre-garantie bancaire. L’investisseur s’expose aux
risques inhérents à tout investissement en capital (perte de tout ou partie de l’investissement initial).
c. Risque de liquidité
La durée de blocage est égale à 10 ans maximum, sauf dissolution anticipée qui ne pourrait intervenir qu’avec l’accord du Ministre de l’Economie, des Finances
et de la Relance à compter d’une durée minimale de cinq (5) ans. Les possibilités pratiques de cession sont limitées. Il appartient aux souscripteurs de vérifier
que le produit correspond à leurs situations fiscales et patrimoniales.
d. Risque lié aux frais supportés par la SOFICA
ENTOURAGE SOFICA 2 réservera à la société ENTOURAGE GESTION une rémunération dépendante de la performance des investissements réalisés, versée à l’issue du cinquième exercice. Le prélèvement de ces frais peut diminuer le résultat et la valeur qui sera rendue aux souscripteurs. Cette rémunération sera proportionnelle au montant total des encaissements bruts (c’est-à-dire avant l’imputation de toutes charges de la SOFICA) générés par l’ensemble des investissements et calculée comme suit : sur la tranche des encaissements bruts inférieure à 110% du montant nominal de l’ensemble des investissements : 0% du montant total de la tranche ; sur la tranche des encaissements bruts supérieure ou égale à 110% du montant nominal de l’ensemble des investissements : 25% Hors Taxes du montant total de la tranche des encaissements bruts. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que ces frais pourront être prélevés même en cas de perte pour les investisseurs et que cette commission vient diminuer le rendement potentiel de la SOFICA. Sous certaines conditions, elle peut même être prélevée alors que la SOFICA est déjà déficitaire. Elle a alors pour effet de diminuer encore davantage la valeur unitaire de l’action de la SOFICA.