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Assurance vie : le taux de redistribution toujours en baisse

Assurance vie : le taux de redistribution toujours en baisse

Cela fait 4 ans que la CLCV (Consommation logement et cadre de vie) s’affaire à analyser les produits d’assurance vie. Pour cette édition 2020, les frais, taux et rendement des portefeuilles de 306 fonds en euros ont été passés au peigne fin par l’association en ce mois de décembre. Cette dernière dénonce d’ailleurs avec vigueur la baisse continue du taux de redistribution tombé à 55 % pour l’année 2019. En chute de 11,5 points par rapport à 2018.

Qu’est-ce qu’un taux de redistribution ?

Un taux de redistribution correspond à la différence entre le taux de rendement d’un contrat et le taux de rendement servi au client. Pour 2019, son niveau a baissé pour atteindre un point bas historique de 55 % en moyenne.

Des reculs sur tous les plans

En 2019, la performance moyenne des fonds en euros s’établissait à 1,50 % contre 1,84 % en 2018 selon la CLCV.

Si dans les faits les assureurs ont l’obligation de redistribuer 85% des bénéfices du fonds en euros, ces derniers peuvent toutefois mettre de côté une partie de cette somme et la redistribuer ultérieurement. On appelle cela la provision. L’objectif étant de se prémunir face à certains risques et de lisser le rendement sur la durée pour les épargnants. Pour ce faire, l’assureur se doit de reverser ses bénéfices dans un délai de 8 ans.

Sur les 8 dernières années, ce taux s’établit à 67,3 %, soit près de 18 points en dessous de la règle des 85 % présentée plus haut.

Une opacité qui fait mal aux épargnants

Si la loi est claire sur le taux de redistribution, l’application de celle-ci est plus compliquée. Comme l’explique le président de la CLCV, Jean-Yves Mano, il existe « beaucoup de flou » à ce sujet.

L’association demande donc une plus grande transparence dans son communiqué du 16 décembre 2020. Le but étant d’offrir aux épargnants plus de lisibilité sur leurs droits et leurs perspectives de gain.

Toutefois, dans ce climat tempétueux, « les contrats associatifs et ceux commercialisés sur internet se distinguent avec des taux supérieurs à la moyenne », comme le révèle le CLCV.

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