Skip links
Solidité banquiers et assureurs français

La bonne solvabilité des acteurs de l’assurance et de la banque saluée par les institutions

C’est rassurant et le président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) nous le confirme : En France, assureurs et banquiers sont en bonne santé.

A l’occasion d’une conférence de l’ACPR qui a eu lieu à Paris le 5 décembre dernier a été posée la question suivante : “Les banques et les organismes d’assurances français sont-ils solides ? ”

La réponse c’est François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France et Président de l’ACPR lui-même, qui nous la donne : “Oui, à plusieurs égards. Les banques et les organismes d’assurance français affichent une situation financière et prudentielle solide : le ratio de solvabilité des six principaux groupes bancaires est proche des plus hauts historiques (14,5 % fin septembre) et celui des organismes d’assurances se renforce au 1er semestre 2022 pour atteindre 263%…/… De plus, je le souligne après étude de l’ACPR, les compagnies d’assurance françaises utilisent peu le même type de produits dérivés(1) que les fonds de pension au Royaume-Uni… /…

À l’échelle européenne, l’autorité bancaire – European Banking Authority (EBA) Single Supervisoty Mechanism (SSM) – mènera en 2023 de nouveaux stress tests sur la capacité de résistance des institutions financières de l’Union.”

Tels les crypto actifs, les acteurs non régulés posent problème

La première source d’attention concerne les acteurs les moins régulés.

“Tous les épisodes d’instabilité financière depuis trois ans viennent des non-banques et non-assurances : du « dash for cash » des fonds monétaires en mars 2020 aux fonds de pension britanniques en septembre. Les vulnérabilités naissent de l’utilisation excessive de l’effet de levier, d’une exposition insuffisamment maitrisée aux appels de marge ou plus encore de l’asymétrie de liquidité dans certains fonds ouverts, fragilisés par des retraits massifs et soudains de capitaux”, poursuit le président de l’ACPR.

(1)Précisons que pour améliorer leurs rendements financiers les fonds de pension britanniques ont trop utilisé les produits dérivés, en oubliant que ces produits nécessitent de verser des sommes pour couvrir les positions acheteuses ou vendeuses.

Laisser un commentaire