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Couleurs d'automne sur façade d'immeuble

Les news immo du 2 juillet

10 SCPI suffisent pour capter 88% des bénéfices de la diversification

Une étude de l’DHEC-Risk Institute en partenariat avec Swiss Life Asset Managers France démontre que comme on pouvait s’y attendre, détenir plus de SCPI dans un portefeuille va en moyenne réduire la volatilité de ce dernier.

La mise en œuvre d’une forte diversification sur des fonds immobiliers peu liquides peut néanmoins engendrer des coûts supplémentaires de transaction tendant à réduire voire à faire disparaître le bénéfice de la diversification au-delà d’un certain nombre de SCPI en portefeuille.

La Française embarquée pour plusieurs années sur les valeurs ESG

Il y a clairement un « déferlement » des sociétés de gestion sur ces principes ESG. Le pari de La Française, est très fort et nous embarque pour plusieurs années parce que nous sommes persuadés qu’ils sont créateurs de valeur.

Les actifs gérés selon cette approche ont une valeur plus « solide ». Leur taux d’occupation est plus élevé. Et le taux de rotation des locataires est plus faible. La pédagogie qu’il faut projeter envers les conseillers et les clients doit donc s’articuler autour de la notion de performance durable. Ainsi, L’amélioration de la performance énergétique des immeubles, de la consommation d’eau, le traitement des déchets, ont des effets immédiats. A court-moyen terme, toutes ces améliorations fidélisent les locataires. Et jouent positivement sur la valeur des actifs… Philippe Delhotel directeur commercial  de La Française  pour Pierre Papier

En dépit de la crise, la grande braderie des hôtels n’a pas lieu

L’hôtellerie a vu sa clientèle s’évanouir mais la valeur des hôtels, grâce à la partie immobilière, y est presque insensible.

Comme dans le reste de l’économie, on trouve peu d’établissements à la barre du tribunal de commerce. De quoi décevoir les gros fonds, américains notamment, qui frétillaient à l’idée de saisir l’occasion de s’implanter dans les capitales européennes. D’autres fonds d’investissement s’étaient constitués dans le but avoué de racheter des hôtels dont les coûts fixes ne pourraient plus être supportés par les propriétaires, privés de revenus. Mais le déploiement des vaccins et les aides de la plupart des gouvernements ont incité les propriétaires à jouer la montre et à ne pas céder à la panique.

Le “distressed asset” [l’hôtel à vendre parce qu’il va très mal], c’est l’arlésienne qu’on ne voit jamais » note Philippe Bijaoui, directeur de Christie & Co,. Après la crise économique de 2008, il y avait eu très peu de bonnes affaires également. À l’époque, personne ne pouvait acheter. Aujourd’hui, il y a énormément de liquidités mais très peu de vendeurs. » Le Monde

Acquisition d’un hôtel  à Amsterdam pour  Atream Hôtels

Atream  a choisi pour sa SCPI les murs d’un hôtel économique situé à Zaandam, « un emplacement stratégique » dans la banlieue nord d’Amsterdam. L’investissement est assorti d’un bail d’une durée de 20 ans signé avec le groupe  B&B Hotels.

L’hôtel sera rénové pour être « rebrandé » par le groupe français qui mettra en place son nouveau concept urbain B&B (lobby en open-space, bar et vente de snacks…).  Pour Pascal Savary, Président d’Atream ce nouvel actif confirme la croissance de la SCPI et illustre une stratégie d’investissement dirigée vers « des murs d’hébergement touristique situés au sein d’écosystèmes dynamiques de la zone euro, notamment en Europe du Nord, et exploités dans le cadre de baux long terme par des enseignes solides. »

Primonial bientôt dans l’escarcelle d’Altarea

Altarea négocie avec les actionnaires et le management du groupe Primonial en vue d’acquérir 60% du capital au 1er trimestre 2022 et le solde au 1er trimestre 2024. L’ensemble de l’équipe dirigeante du groupe Primonial restera inchangé et conservera son autonomie de prise de décision au sein du nouvel ensemble

Le périmètre comprend les activités d’Asset management immobilier (30 milliards d’€ d’actifs gérés) et de Distribution (12 milliards d’€ d’actifs conseillés), 15% dans La Financière de l’Échiquier, les 85% du capital restants étant conservés par les actionnaires actuels.

L’opération  va permettre de constituer un groupe  leader indépendant de l’épargne, de l’investissement et du développement immobilier. Ce dernier aura la capacité d’intervenir, en tant qu’investisseur et développeur, sur l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière, sur toutes les classes d’actifs, avec une puissante capacité de distribution et de conseil patrimonial en architecture ouverte, et une pratique reconnue des enjeux ESG.

Sofidy met le cap sur l’Europe avec le lancement de Sofidy Europe Invest

La nouvelle SCPI cible les grandes villes de l’espace économique européen, plus le Royaume-Uni, la Norvège et la Suisse sur un vaste univers typologique : bureaux, commerces, hôtellerie et loisirs, logistique, entrepôts, immobilier de santé. En parallèle, les biens devront respecter des critères clés comme les qualités de l’emplacement, de l’actif et des locataires.

L’objectif de rendement est de 4,5% nets de fiscalité étrangère avec le souhait également de créer de la valeur sur le patrimoine et d’optimiser la liquidité des immeubles en « pratiquant une politique de sécurisation et de revalorisation des loyers, en procédant à des travaux d’aménagements et ou d’améliorations. »

Enfin, Sofidy Europe Invest bénéficiera d’une fiscalité adoucie car elle investira exclusivement dans des pays européens ayant une convention fiscale avec la France. Concrètement, cela se traduit par une absence de prélèvements sociaux, l’impôt portant sur les revenus étant payé dans le pays où se situe les biens. Pas d’imposition au taux marginal, mais une fiscalité à la source dans le pays où se situe l’immeuble et une neutralisation de la fiscalité française via un crédit d’impôt ou une exonération de fiscalité française sur les revenus fonciers étrangers.

Les conditions de souscriptions précisent, un prix de la part fixé à 235€ avec un minimum de 10 parts. Et un délai de jouissance de 3 mois.

SCPI :  le risque de perte en capital expliqué par Corum

De la même façon qu’un appartement peut prendre de la valeur ou en perdre, la valeur des immeubles qui composent une SCPI peut augmenter ou baisser en fonction de l’évolution des marchés immobiliers. Ceci se matérialise par une évolution positive ou négative du prix de part. Le patrimoine d’une SCPI est expertisé chaque année, afin de vérifier que le prix de la part est le plus proche (à plus ou moins 10%) de la valeur réelle du patrimoine. Dans le cas où le prix augmenterait entre l’achat et la revente des parts de SCPI, l’épargnant peut réaliser une plus-value. Dans le cas contraire, si le prix baisse, il risque de perdre une partie de son capital investi.

Pour diluer ce risque, il peut être intéressant d’investir dans des SCPI diversifiées, possédant des immeubles dans différents secteurs (bureau, commerce, etc.), loués à des locataires dans divers domaines d’activité, et si possible dans des zones géographiques distinctes. De quoi permettre de « ne pas concentrer tous les risques, sans pour autant les supprimer. »

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