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Les Echos

Assurance vie : choisir les bonnes unités de compte

Les épargnants, convaincus des vertus de la diversification au long cours de leurs multisupports, sont déstabilisés par les pertes enregistrées par leurs supports en UC en 2018. Une sélection plus rigoureuse que jamais s'impose en ce début d'année.

Les fonds patrimoniaux

Principe : ces supports généralement indiqués pour des épargnants au profil défensif de « père de famille », en quête d’une valorisation modérée mais pérenne de leur portefeuille sur un horizon de 5-6 ans, recouvrent une multitude de stratégies d’investissement. Elles s’appuient sur une large palette d’actifs (actions, obligations, monétaires, matières premières, etc.) plus ou moins performants selon les conjonctures boursières, avec une part d’exposition aux actions ajustable, souvent capée à 50 %.

Recommandation : les pertes essuyées l’an passé par les fonds patrimoniaux (Carmignac Patrimoine le plus emblématique d’entre eux a perdu -11 % en 2018 et -1 % sur trois ans) incitent à une sélectivité accrue : la qualité de l’équipe de gestion est essentielle et pour l’apprécier il faut regarder les performances annualisées sur cinq ans au minimum, les volatilités associées ainsi que la perte maximale enregistrée sur la même période.

On peut également parier sur de nouvelles propositions prometteuses, comme celle de « Montségur Evolution R, un fonds flexible diversifié lancé en 2018, géré par Frédéric Plisson, l’un des anciens piliers de La Financière de l’Echiquier qui, avec les dirigeants de Montségur, a investi son propre patrimoine dans le fonds, ce qui est un facteur rassurant », note Antoine Delon, président de LINXEA.

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