« L’assurance vie est le placement préféré des Français ! ». Cette phrase, qu’on entend souvent, se vérifie par le rapport annuel de l’Observatoire de l’épargne réglementée publié le 4 juillet par la Banque de France.
Selon l’étude, l’assurance vie représentait en 2018, 38 % du patrimoine financier. Une part bien supérieure à l’épargne réglementée (livret A, LDDS, livret jeune, LEP, CEL, PEP et PEL) qui s’établit à 15 % du patrimoine financier des ménages.
L’amour du placement sans risque et liquide
A eux seuls, les fonds en euros – supports d’investissement sans risque de l’assurance vie puisque le capital y est garanti net de frais de gestion – représentent 31 % du patrimoine financier.
L’encours total sur ce type de support à fin 2018 s’élève à 1 570 milliards d’€, très loin devant l’autre placement préféré des Français, le livret A (267,5 milliards d’€).
Les supports en unités de compte, non garantis en capital, concentrent de leur côté un encours de 343,1 milliards d’€ à fin 2018 et représentent ainsi 6,9 % du patrimoine financier des ménages.
« La collecte nette (souscriptions nettes des prestations) rebondit en 2018 (+ 22 milliards d’euros, après + 9 milliards en 2017). Les placements élevés des supports en unités de compte – UC – (+ 21 milliards d’euros, quasi stable par rapport à 2017) se conjuguent à une reprise de la collecte des contrats en euros (+ 1 milliard d’euros en 2018, après – 13 en 2017) », est-il précisé dans le rapport.
Les avantages inégalés de l’assurance vie
Sécurité du capital placé grâce à son fonds en euros, disponibilité de l’argent, fiscalité douce en cas de retrait, taux de rendement attractif (liste non exhaustive), l’assurance vie est un placement aux multiples avantages.
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