Skip links
Présidentielles

Présidentielle 2022 – Épargne, fiscalité des placements et transmission du patrimoine

Le nouveau quinquennat sera-t-il favorable aux épargnants ? L’assurance-vie et le PER seront-ils améliorés et comment ? Ou alors doit-on s’attendre à ce que le nouveau locataire de l’Elysée donne un tour de vis aux avantages que présentent l’assurance-vie et le plan d’épargne retraite ?

Que prévoient les candidats à l’élection présidentielle ?

En l’état actuel des réponses obtenues par la fédération des associations d’épargnants – la FAIDER – lors du colloque du 17 février 2022, voici les premières grandes lignes des divers programmes des candidats. Les programmes des candidats seront précisés dans les 2 semaines qui viennent et nous essaierons de vous apporter des explications complémentaires.

Dupont Aignan Nicolas

  • Abolir l’IFI et orienter l’épargne vers le « made in France »
  • Mettre en place une stabilité et une simplification fiscales
  • Promet de multiplier par deux les abattements pour les donations et successions et d’exonérer la résidence principale de l’actif successoral taxable. Pour les donations, la durée d’exonération serait divisée par deux et le montant multiplié par deux : ainsi une donation à un enfant aujourd’hui exonérée jusqu’à 100 000 euros tous les 15 ans serait exonérée à hauteur de 200 000 euros tous les 7 ans et demi
  • Conserve les règles actuelles de l’assurance-vie.

Hidalgo Anne

  • Elle supprimerait la flat tax (ou « prélèvement forfaitaire unique », PFU) et elle taxerait le patrimoine comme les revenus du travail
  • Elle réaménagerait l’assurance-vie (nous reviendrons ultérieurement sur les précisions) et elle renforcerait la fiscalité des transmissions

Jadot Yannick

  • Favorable pour les transmissions (donations et successions) à un abattement général plafonné à 200 000 euros et utilisable, en une ou plusieurs fois, à tout moment de la vie et quel que soit l’âge
  • Il n’encourage pas la hausse de l’épargne qu‘il estime à un niveau déjà suffisamment élevé et il privilégie l’épargne longue pour laquelle il est plus favorable à une sortie en rente viagère qu’en capital.
  • L’ISF « à vocation climatique » taxerait les patrimoines au dessus de 2 millions d’euros.

Le Pen Marine

  • Souhaite garantir la stabilité fiscale.
  • Propose de créer un fonds souverain qui permettrait au public de souscrire au cours de chacune des années du quinquennat 100 milliards d’euros des parts sociales rapportant 2% l’an, indexés sur l’inflation, et attribuant au delà de 5 ans une prime de fidélité majorant le rendement. L’investissement des particuliers dans ce fonds serait garanti, comme les fonds en euros des assureurs. Ce fonds serait contrôlé par la Caisse de dépôts et consignations et serait utilisé pour développer l’investissement, l’emploi, la réindustrialisation et le réaménagement du territoire.

Pécresse Valérie

  • Pour les donations entre proches (parent/enfant) l’abattement serait toujours de 100 000 euros, mais tous les 6 ans au lieu de 15 ans actuellement
  • Cette candidate prévoit de doubler de 100 000 à 200 000 euros l’abattement sur les successions

Macron Emmanuel

Continuation de la fiscalité actuelle, avec un élargissement des abattements successoraux.

Nous apporterons ultérieurement des précisions dès que nous le pourrons.

Les réponses ci-dessus ont été récoltées lors du colloque FAIDER auprès des conseillers économiques des candidats et des porte-paroles des partis politiques des candidats à l’élection (classés par ordre alphabétique ci-dessus). Tous les candidats ne sont pas présents ci-dessus, car tous n’ont pas souhaité se prononcer au sujet de l’épargne et de la fiscalité du patrimoine.

Laisser un commentaire