Blues de la rentrée ? 3 conseils d’épargne pour une retraite anticipée - Linxea
Blues de la rentrée
Assurance VieLe courrier de Tonton Jépargne

Blues de la rentrée ? 3 conseils d’épargne pour une retraite anticipée

Qui est Tonton Jépargne ? Un ancien banquier, un baroudeur, un acteur de cinéma ? Nul ne le sait vraiment. Une chose est sûre : dans la famille Jépargne, tout le monde se tourne vers lui pour les questions d’argent. Et tous les mois, il nous révèle sa correspondance.

Salut c’est Tim,

Eh oui Tonton, pas de carte postale aujourd’hui, juste un bête email.

Je t’écris du travail, sous les néons, devant mon petit écran. Ah, j’étais mieux à la plage… Bref, comme chaque année, c’est dur de reprendre… 

Pourquoi les vacances ne durent-elles pas éternellement ? 

« Cordialement », comme on dit en entreprise.

La réponse de Tonton Jépargne : 3 conseils d’épargne pour une retraite anticipée

Cher Tim, je compatis ! J’ai aussi connu cette déprime de rentrée à l’époque où je travaillais. Mais j’imagine qu’en 2020 c’est encore plus difficile car tout le monde est touché, directement ou non, par la pandémie.

C’est une bonne chose de rêver à des vacances plus longues. Cela permet de sociabiliser à la machine à café : en France on aime se plaindre !

Mais si tu es sérieux dans ce projet, si tu souhaites vivre sans travailler pendant quelques mois ou quelques années, c’est possible… Il « suffit » d’amasser une cagnotte adaptée au projet (cette notion étant propre à chacun).

Pour ce faire, voici trois petites activités qui t’aideront à concrétiser ton projet d’année sabbatique ou ta retraite anticipée. Tu peux même commencer au travail histoire de te motiver (pendant la pause évidemment !).

#1 Connais tes dépenses

Non ! Il ne s’agit pas de faire un budget ! Simplement de classer tes dépenses.

Va sur le site de ta banque, récupère les opérations des 12 derniers mois et joue avec ton Excel pour regrouper tes dépenses passées en différentes catégories.

Inutile de chercher l’exactitude, tu veux surtout connaître les grandes masses : logement, alimentation, loisirs, transports…

Le but est double : savoir combien il te faut pour vivre sans travailler, et trouver des dépenses à diminuer.

Il ne s’agit pas de couper toutes les dépenses et de vivre dans une grotte, mais d’orienter l’argent là où il est important pour toi. Tout est affaire de priorités.

Pour certains c’est les vêtements, d’autres les jeux vidéo, d’autres les longues vacances ou la retraite anticipée… L’important est de faire des choix conscients qui t’apportent de la satisfaction. Tout est possible, mais pas tout en même temps.

#2 Ensuite, planifie une stratégie d’épargne

Félicitations ! Tu connais tes revenus et tu connais tes dépenses. Il te faut maintenant un objectif d’épargne réaliste sur l’année à venir… Le montant est évidemment propre à chacun.

Je t’invite à adopter une approche mixte. Par exemple pour 6000 € par an, soit 500 € par mois :

  • la moitié (250 €) sous forme de versements mensuels automatiques vers un contrat d’assurance-vie,
  • l’autre moitié sous forme de versements ponctuels (reliquat d’épargne, primes, abondement de l’employeur sur le plan d’épargne entreprise, etc.).

La moitié de l’effort annuel est ainsi déjà assurée, pas mal non ?

#3 Choisis tes placements

Pour atteindre un beau pactole au bout de quelques années et décennies, il faut idéalement jouer sur trois tableaux :

  • Les montants placés : plus on place, plus la cagnotte grossit, c’est évident
  • La durée : plus on commence tôt, mieux c’est (je t’ai parlé d’Alice et Benjamin ?)
  • La rentabilité : il faut que ça rapporte !

En pratique, réussir à faire les trois d’un coup est rare.

Deux leviers peuvent suffire. Par exemple, quand on ne peut pas placer beaucoup, il faut compenser autrement : commencer tôt, et profiter du long terme pour adopter une allocation d’actifs assez offensive dont le risque sera tempéré par les versements programmés.

L’important est de ne pas compter sur un unique levier. Car placer pendant des années c’est bien, mais à 0,50 % on ne va pas bien loin. Une fois l’épargne de précaution constituée, rester sur les livrets est rarement optimal.

Tu as maintenant de quoi t’occuper quand les autres sont partis fumer !

Rallonger ses vacances, passer à temps partiel, financer une retraite anticipée : c’est possible. Mais lorsque ces projets ne sont qu’esquissés, il sont difficiles à financer. Jouer avec Excel permet de les rendre plus concrets et d’épargner avec davantage de détermination.

Et même si tu abandonnes ce projet à mi-chemin, tout ne sera pas perdu : tu auras cumulé une somme rondelette et tu auras acquis de bons réflexes.

Aucune excuse pour ne pas commencer aujourd’hui !

« Cordialement » aussi,

Tonton

PS : si ce petit projet d’indépendance financière te permet de garder le moral un lundi pluvieux d’automne, envoie-moi un mail : cela me fera plaisir !

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