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Sofi-dit… Pas de panique !

Nicolas Van den Hende, directeur de l’épargne chez Sofidy, a tenu un discours rassurant pour les associés de ses SCPI.

En préliminaire, le dirigeant a insisté sur la poursuite de l’activité. Les souscriptions qui arrivent sont traitées, seuls les investissement restent pour le moment en stand-by.

Un bon point qui permet à la fois de préserver en cas de besoin la trésorerie des SCPI, mais aussi de saisir les opportunités qui se présenteront quand le retour à la vie économique viendra.

Les engagements de Sofidy pendant la crise sanitaire

La conjoncture a dicté de la part du gouvernement des mesures exceptionnelles d’aide aux petites entreprises en difficulté. Sofidy y adhère pleinement.

Et le message de solidarité nationale qui milite dans le sens de l’accompagnement des locataires a été entendu. Car « la pérennité du locataire est plus importante que pas de locataire du tout» !

Ce bon sens passera par des appels de loyers mensuels et non plus trimestriels mais aussi par un moratoire sur les recouvrements, étalements, différés de paiement sans pénalité… Sauf pour ceux qui voudraient profiter d’un effet d’aubaine.

Bref, chaque situation sera examinée au cas par cas en fonction de la réalité économique.

Du point de vue de ses SCPI, Nicolas Van Den Hende a rappelé la philosophie de bon père de famille, qui préside à la gestion.

Au-delà d’aller toujours plus loin dans la mutualisation typologique, géographique, de nombre d’actifs ou de locataires, le spécialiste estime que les SCPI qui s’en sortiront sans trop de dommages sont les plus diversifiées.

Quant à la liquidité, là aussi le message est rassurant. Le plafonnement de la collecte chez Sofidy à 100 000 € par SCPI et par foyer fiscal, voire de 30 000 € à 50 000 € dans le cadre d’un contrat d’assurance vie limite les retraits massifs comme une dilution du rendement.

Sur l’aspect endettement, pas de problème. Immorente par exemple affiche 13 % de levier brut et Efimmo 19 % sur la base d’une dette long terme amortissable, ce qui les met à l’abri d’aléas bancaires.

Et les locataires ?

Les éventuelles relocations ne devrait pas poser de souci.

D’abord, la société a toujours été vigilante sur la qualité des emplacements. Ensuite, la politique a toujours été de demander des loyers égaux, ou légèrement en-dessous du marché, ce qui est un moteur de stabilité pour la SCPI.

Qu’en est-il des réserves ?

On imagine combien ce critère peut être important en ce moment. Immorente affiche 1,7 mois de report à nouveau et Effimmo 1,6 mois. Ce niveau pourrait être totalement mobilisé si « TOUS les locataires cessaient de payer leur loyer… ce qui ne sera pas le cas ! »

Le point sur le cash

La meilleure nouvelle, sans doute. Immorente détient 130M€ de trésorerie et Effimmo 110M€.

Là encore, ces montant pourront être engagés après la crise pour investir et (ou) soutenir la pérennité de la gestion.

Côté rendement

Il est actuellement impossible de chiffrer l’impact de la crise. Car tout dépend de la durée et de la capacité des locataires à reprendre une activité normale. Le bilan sera fait en fin d’année mais les bulletins trimestriels à venir fourniront déjà des tendances de distribution qui s’affineront au fur et à mesure.

Reste qu’il ne faut « pas paniquer. L’objectif est de préserver les niveaux de distribution. »

Valorisation des fonds

Le rendement sera probablement impacté par la crise. Il y aura peut être des renégociations de loyers qui affecteront indirectement la valorisation. Mais Sofidy est « très à l’aise ».

Les valorisations actuelles sont inférieures aux valeurs des parts, ce qui forme un bel amortisseur.

Une chose est néanmoins certaine :

Les SCPI sont adossées à des actifs réel tangibles. Leurs performances doivent être analysées sur le long terme. Pour l’heure, la société de gestion constate que « tous les véhicules sont en collecte positive depuis le début de l’année. Il n’y a pas d’emballement de retrait, aucun problème de liquidité et la trésorerie est confortable ».

Enfin, elle reçoit « beaucoup de témoignages de confiance… elle entend, par sa gestion protectionniste donc, les conserver ».

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