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Les frais du PERP

Le principal avantage du Plan Épargne Retraite Populaire (PERP) est fiscal, puisqu’il donne lieu à des déductions d’impôts sur la base des versements effectués pendant la constitution du capital. Pour autant, le PERP n’est pas dénué de frais et sa rentabilité dépend aussi de son coût.

Combien coûte un PERP ?

En l’absence d’harmonisation, différents termes désignent les frais du PERP. On peut les regrouper en trois catégories :

 

  • frais d’entrée ou frais sur versements, perçus à la souscription du contrat puis lors des versements
  • frais de gestion, perçus pendant la constitution du capital
  • frais sur rente, perçus lors de la sortie en rente viagère pendant la retraite

 

La croissance des contrats distribués sur internet conduit certains opérateurs à limiter les frais, notamment :

 

  • frais sur versement
  • frais de gestion
  • frais d’arbitrage
  • frais sur rente

 

L’organisme reste à choisir avec soin, le PERP est un placement de long-terme qui requiert un partenaire fiable et durable.

 

PERP : les frais d’entrée

Les frais d’entrée du PERP peuvent être importants :

 

  • à chaque dépôt : jusqu’à 5 % du montant versé
  • à la souscription du contrat : des frais d’adhésion forfaitaires

 

N’hésitez pas à négocier les frais d’entrée si vous effectuez des versements de 10 000 € ou plus.

 

PERP : les frais de gestion et d’arbitrage

Les frais de gestion et d’arbitrage du PERP sont prélevés en cours de vie du contrat :

 

  • frais de gestion : entre 0,6 et 1 % du capital prélevé annuellement ;
  • frais d’arbitrage : entre 0 et 1 % du montant arbitré à chaque nouvelle distribution de l’épargne entre les fonds.

 

Les frais de gestion en unités de compte sont globalement supérieurs au fonds en euros. Notez que certains PERP proposent la gratuité des arbitrages. Pour les autres, les frais d’arbitrage peuvent être plafonnés ou imposer un montant minimum.

 

PERP : les frais sur rente

Les frais sur rente concernent la deuxième phase du PERP, lors de la rente viagère servie à la retraite. Ils existent sous deux formes :

 

  • frais de conversion : entre 0 et 3 % du capital prélevé en une fois au moment de la conversion en rente, c’est-à-dire lors du départ à la retraite ;
  • frais sur arrérages de rente : entre 0 et 4 % de chaque mensualité ou sur le montant de la rente servie annuellement.

 

Les frais d’arrérage sont la forme la plus courante. Ils peuvent être relatifs ou forfaitaires par arrérage.

 

À noter : Certains organismes appliquent des frais sur encours de rente ou frais de gestion de rente : entre 0,5 et 1 % de l’encours global déduits chaque année de la revalorisation du fonds de rente.

 

PERP : les frais de transfert

Contrairement à l’assurance-vie, il est possible de transférer votre PERP à un autre organisme mais cela occasionne des frais importants : jusqu’à 5 % de la valeur transférée pour les contrats souscrits depuis moins de 10 ans. Au-delà, l’indemnité est annulée.

L’astuce LINXEA

Aujourd’hui, le PERP n’est plus commercialisé mais si vous détenez un PERP, vous pouvez tout à fait le conserver, y effectuer des versements et déduire ces versements de vos revenus imposables. Vous pouvez aussi transférer votre PERP vers un Plan d’Épargne Retraite et bénéficier des atouts de ce contrat qui vous permet, entre autres :

  • De choisir la manière dont vous récupérerez votre épargne à la retraite : en capital à 100% ou en capital fractionné, en rente à 100%, ou en un mix capital – rente
  • De récupérer votre épargne de manière anticipée pour l’achat de votre résidence principale

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