Skip links
Top 6

6 (excellentes) raisons d‘ouvrir un PER

Vous devez ouvrir un PER pour profiter au moins de l’une des six bonnes raisons suivantes, à moins que vous ne souhaitiez les cumuler toutes ?

Le PER, un produit d’épargne à long terme ouvert à tous

Le plan d’épargne retraite  (PER) permet d’obtenir un revenu régulier à la retraite ou/et de disposer d’un capital que vous pourrez récupérer en une ou plusieurs fois. Voici quelques uns des avantages que vous apporte le plan d’épargne retraite :

1. Se composer un patrimoine petit à petit

En choisissant un PER avec de faibles montants de versements, vous pouvez vous constituer une épargne sans effort. Optez pour un contrat qui comprend à la fois un fonds en euros, des supports financiers variés et une sécurisation progressive du capital selon votre date de départ à la retraite.

Plus tôt vous commencerez à penser à votre retraite, plus facilement vous vous constituerez un capital significatif.

Prenons, par exemple, une personne qui verse 300 euros par mois chaque mois pendant 20 ans, à 2% l’an d’intérêts, cette personne obtient au terme des 20 ans un capital de plus de 85 000 €. Si elle verse, toujours 300 €/mois à 2% l’an pendant 25 ans, elle obtient plus de 116 000 €. Si elle verse, 300€/mois pendant 30 ans elle aura plus de 148 000 €. En commençant 10 ans plus tôt ses versements sur son PER elle aura gagné au terme 67% de capital en plus. Précisons également que cette somme de 300 €/mois est totalement déductible des revenus lorsqu’elle est versée sur un PER. En effet, cette somme ne dépasse pas le minimum déductible qui est en 2021 de 4 114 euros par an (voir la seconde bonne raison). Ce montant déductible ne baissera pas au cours des 30 ans à venir, au contraire, il devrait même augmenter considérablement.

Vous souhaitez procéder à vos propres simulations ? Amusez-vous avec notre simulateur d’épargne.

2. Bénéficier d’un avantage fiscal annuel

Les versements réalisés sur un PER sont déductibles chaque année du revenu imposable, dans la limite d’une enveloppe égale à 10 % des revenus nets de l’année précédente, avec un minimum et un maximum. En 2021, la déduction est égale au minimum à 4 114 euros et au plus à 41 136  euros, selon vos revenus (toutefois les travailleurs non salariés peuvent bénéficier d’un plafond de déduction plus élevé pouvant atteindre 76 101 €).

Votre cotisation déductible maximale est indiquée au bas de votre dernier avis d’imposition. Votre avis d’imposition récapitule le plafond non utilisé par chaque membre du foyer fiscal, compte tenu du report possible des déductions non réclamées au titre d’années antérieures.

À savoir : Les déductions non employées les trois années précédentes peuvent être reportées et cumulées. Par exemple, si vous aviez la possibilité de cotiser 5 000 € pour chacune des années 2018, 2019 et 2020. Mais, vous n’avez rien versé pour ces trois années. Vous pouvez alors verser en 2021, les montants cumulés, soit 15 000 € + le plafond de l’année 2020 qui, par exemple, s’élevait aussi pour vous à 5 000 €. C’est donc, au total la somme de 20 000 € que vous pourriez verser. Signalons que les couples soumis à  imposition commune et les partenaires de PACS bénéficient d’un plafond mutualisé de déduction, à condition de cocher sur leur déclaration d’impôt la case 6QR.

Le souscripteur du PER peut renoncer à la déduction lors de chaque versement. Cette renonciation a un effet sur la fiscalité du PER à la sortie. Il est possible de faire à la fois des versements déductibles et des versements non déductibles la même année.

3.  Assurer aux siens une protection pendant la phase d’épargne

Le PER répond aussi  à un objectif de protection des proches. En cas de décès de l’adhérent, une rente peut alors être versée au(x) bénéficiaire(s) désigné(s), en principe, le conjoint et/ou les enfants. Lorsqu’il s’agit des enfants, ceux-ci peuvent recevoir une rente éducation jusqu’à leur 25ème anniversaire s’ils poursuivent des études.

Le PER est également une réponse aux difficultés financières qui peuvent être causées par les accidents de la vie.

Il est possible de récupérer son épargne en capital de façon anticipée  dans les cas de force majeure suivants : Invalidité du titulaire, de ses enfants, de son époux ou épouse ou de son partenaire de Pacs / Décès de l’époux ou l’épouse ou du partenaire de Pacs / Expiration des droits aux allocations chômage / Surendettement (c’est la commission de surendettement qui fait la demande) / Cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire / Acquisition de la résidence principale.

4. Utiliser son complément de retraite quand on en a besoin

Dès le départ en retraite, le PER peut verser une rente à vie selon diverses modalités au choix : rente viagère réversible, annuités garanties … Un panachage rente/capital peut être retenu.

Si les premières années de sa retraite on estime ne pas avoir besoin de rente ou de capital issu du PER, on peut continuer ses versements ou les suspendre et dans ce dernier cas profiter uniquement des gains et plus-values que peut procurer l’argent placé sur le PER pour ensuite récupérer cet argent grossi d’intérêts.

5. Choisir une fiscalité allégée à la sortie

La fiscalité est différente selon que les versements ont été effectués avec ou sans déduction des revenus à l’entrée. La fiscalité varie aussi selon que l’on choisit de sortir en rente viagère ou en capital. Il y a encore une distinction à opérer au niveau de la fiscalité, entre la partie récupérée provenant du montant investi et la partie provenant des gains, plus-values et intérêts des sommes versées.

A la sortie du PER, la rente –  issue des versements déductibles – est soumise à l’impôt sur le revenu au titre des pensions de retraite (avec abattement de 10%) et aux prélèvements sociaux sur une partie de la rente (40 % entre 60 et 69 ans, 30 % à partir de 70 ans).

S’il s’agit d’une rente issue des versements non déductibles, la fiscalité est allégée, car c’est le régime des rentes viagères à titre onéreux qui s’applique en fonction de l’âge du rentier : la fraction imposable de la rente est égale à 40 % entre 60 et 69 ans, 30 % à partir de 70 ans.

Pour une sortie en capital, si les capitaux sont issus des versements déductibles, ceux-ci sont imposables à l’impôt sur le revenu sans bénéficier de l’abattement de 10%. Si les capitaux sont issus de versements non déductibles, ceux-ci ne sont pas imposés. Mais dans les deux cas (versements déductibles ou on déductibles) les plus-values sont imposée, au choix du contribuable, soit au PFU (prélèvement fiscal unique) de 12,8%, soit à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux de 17,2%.

wdt_ID Mode de sortie Versements déductibles de l’Impôt sur le revenu Versements non déductibles de l’impôt sur le revenu
1 Sortie en rente Impôt sur le revenu comme une pension de retraite (avec abattement de 10%).
Prélèvements sociaux (PS) de 17,2% sur la fraction imposable (40 % entre 60 et 69 ans, 30 % à partir de 70 ans) de la rente au titre du régime fiscal des rentes viagères à titre onéreux.
Régime fiscal des rentes viagères à titre onéreux (fraction imposable égale à 40 % entre 60 et 69 ans, 30 % à partir de 70 ans).
Prélèvements sociaux (PS) de 17,2% sur la fraction imposable de la rente.
2 Sortie en capital • Sur le capital :
IR au barème progressif sans application de l’abattement de 10 %.
• Sur les plus-values : PFU de 12,8 % (ou impôt sur le revenu au choix) PS de 17,2 %.
• Sur le capital : Exonération d’IR.
• Sur les plus-values : PFU de 12,8 % (ou IR au choix) PS de 17,2 %.
3 Sortie anticipée pour l’achat de la résidence principale
• Sur le capital : Soumis à l’impôt sur le revenu (IR).
• Sur les plus-values : Au choix PFU de 12,8 % ou IR + PS de 17,2 %.
• Sur le capital : Exonération d’IR
• Sur les plus-values : Prélèvements sociaux (PS) de 17,2 %.
4 Sortie anticipée Cas de déblocage autre que l’achat de la résidence principale :
• Sur le capital : Exonération d’Impôt sur le Revenu (IR)
• Sur les plus-values : PS de 17,2 %.
• Sur le capital : Exonération d’IR
• Sur les plus-values : PS de 17,2 %.

6. Transmettre à ses proches un capital en cas de décès prématuré

Le décès du titulaire d’un PER entraine la clôture du plan. Les sommes acquises sont alors transmises, sous forme de capital ou de rente, au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). Lorsqu’il s’agit d’un PER assurance, le régime fiscal dépend de l’âge du titulaire au moment de son décès.

  • En cas de décès du titulaire du PER avant ses 70 ans, les sommes dues au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) peuvent être soumises à un prélèvement fiscal forfaitaire après application d’un abattement fixe de 152 500 euros. Le taux du prélèvement fiscal forfaitaire est de 20 % pour la fraction taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 700 000 euros, et de 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite.
  • En cas de décès après l’âge de 70 ans du titulaire du PER, les sommes dues au(x) bénéficiaires désigné(s) sont soumises aux droits de mutation par décès suivant le degré de parenté existant entre le(s) bénéficiaire(s) et l’assuré pour leur montant total. Ces sommes font l’objet d’un abattement de 30 500 euros, commun avec la fraction des primes versées après l’âge de 70 ans pour les autres contrats d’assurance-vie.

Qui peut souscrire un PER ?

Le PER peut être ouvert par toute personne (salariés, professions libérales, artisans, commerçants, exploitants agricoles, fonctionnaires, inactifs).

Combien de PER peut-on ouvrir ?

Chacun peut ouvrir autant de PER qu’il le souhaite. Mais attention à respecter les limites de déduction fiscale, sachez que vous pouvez aussi choisir d’effectuer des versements non déductibles à la place ou au-delà de vos versements déductibles.

Pas satisfait de votre PER?  Transférez-le !

Performances décevantes, faible choix de supports financiers … Le PER peut à tout moment être transféré d’un établissement à un autre en conservant son antériorité fiscale. Tout au plus, vous subirez des frais de transferts sortants de 1% maximum.

Laisser un commentaire