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épargne solidaire

2019, âge d’or de l’épargne solidaire

En France, l’épargne solidaire a atteint 15,6 milliards d’euros d’encours en 2019, enregistrant une croissance de 24 % en un an. En 2018, l’épargne solidaire pesait 12,6 milliards d’euros d’encours. Autrement dit, un bond de 3 milliards d’euros déposé par les épargnants, qui signe la meilleure année du secteur.

Les données du baromètre annuel de la « Finance Solidaire », publié par le journal La Croix et l’association Finansol sont officielles. L’épargne solidaire était en pleine expansion l’an dernier, du fait notamment de la bonne santé des marchés financiers.

Cet essor a permis de générer 458 millions d’euros de financements solidaires pour soutenir des projets à vocation sociale ou environnementale.

À noter : Finansol est une association de promotion créée en 1997, ayant pour vocation de promouvoir la solidarité dans l’épargne et la Finance. Dotée de 90 groupes actifs, Finansol labellise 160 placements au total, les classant en deux catégories : éthiques, ou humanistes.

L’objectif Finansol ? Faire en sorte que les Français placent au moins 1% de leur patrimoine financier (ce qui représente aujourd’hui 5000 milliards d’euros) dans des produits d’épargne solidaire d’ici 2025.

Trois principaux leviers d’action

Selon Finansol, le rebond de l’épargne solidaire et de ce qu’on appelle plus communément « la finance verte », est dû à trois canaux distincts :

  • L’épargne salariale

Il s’agit de la première et principale source de financements solidaires, puisqu’elle représente 62 % des montants investis.

Son encours est évalué à 9,7 milliards d’euros !

En parallèle, Les FCPES (Fonds Communs de Placement d’Entreprise Solidaires) se font connaître de plus en plus, et engrangent une progression de 22% sur un an.

  • L’épargne solidaire collectée par les banques et mutuelles d’assurances

Elle représente 5,1 milliards € d’encours, soit une progression nette de 29 % par rapport à 2018.

Les banques et assurances ont enregistré 810 000 nouvelles souscriptions, soit presque le double des souscriptions 2018.

  • Les Français investissent directement dans des entreprises solidaires.

L’encours est passé de 651 millions € en 2018 à 812 millions en 2019 !

La grande tendance des entreprises actuellement repose sur la transition énergétique.

Les salariés investissent dans des centrales d’énergies renouvelables par exemple.

Pour rappel : une entreprise solidaire crée des biens ou des services dont l’utilité première est à vocation sociale ou environnementale. Le profit n’est pas la priorité, une entreprise solidaire peut même aller jusqu’à baisser sa rentabilité pour accomplir tous ses objectifs de nature éthique.

Pourquoi épargner solidaire ?

Les Français sont attachés à la finance solidaire, laquelle s’est fait connaître dans les années 90.

En effet, épargner solidaire revient à placer son argent dans des projets à vocation sociale ou environnementale, là où le circuit classique aurait du mal à les booster.

Investir solidaire répond à un besoin des Français de redonner du sens à leurs placements, afin de résoudre des problèmes de société concrets, comme l’accès à l’emploi et au logement, l’entreprenariat dans les pays en développements, la protection de l’environnement…

Penser solidaire, c’est d’abord penser utilité publique. De plus, c’est un placement accessible à tous, dont la rentabilité peut s’avérer élevée à moyen-long terme.

Les produits d’épargne solidaire ouvrent également droit à des avantages fiscaux intéressants.

  • En souscrivant un titre d’une entreprise solidaire, l’épargnant peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 18 % du montant de la souscription (dans la limite de 9 000 €). Seule condition à respecter : il faut pouvoir conserver son ou ses titres pendant au moins 5 ans en cas de rachat par un tiers ou 7 ans en cas de remboursement de l’entreprise solidaire.
  • Sur un PEE ou un PERCO, si l’épargnant décide de verser tout ou partie de son épargne salariale sur un FCPES, le montant investi ainsi que les intérêts générés seront exonérés d’impôt sur le revenu (dans les limites fixées par la loi).
  • Dans un contrat d’assurance vie, les supports d’investissement « verts » et solidaires seront proposés sous forme d’unités de compte. Comme pour tout contrat d’assurance vie, la fiscalité portera uniquement sur les intérêts du contrat, seulement en cas de retrait.

Astuce LINXEA !

Dans nos contrats d’assurance vie LINXEA, nous proposons des supports labellisés ISR, Finansol et Greenfin.

Il s’agit des trois principaux labels répondant aux critères ESG (Environnementaux, Sociaux, et de Gouvernance).

Parmi les fonds labellisés ISR, nos épargnants peuvent opter pour :

Côté Greenfin, voici notre sélection :

Et enfin, un exemple de fonds labellisé Finansol :

Agir avec la Fondation Abbé Pierre : Catégorie Morningstar : Allocation Euro prudente. 2 étoiles.

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