
Les conseils de la famille Jépargne : Clément et les idées reçues sur l’assurance vie
Ce soir, nous avons prévu de retrouver Benjamin. Il nous a proposé de prendre en chemin son ami d’enfance Clément, qui travaille à proximité.
Clément nous attend à la sortie de l’imposant bâtiment de son entreprise. Il travaille à la direction des ressources humaines d’une société du CAC40, dans laquelle il est en charge de la lutte contre les discriminations.
Clément et le festival des préjugés
En montant dans la voiture, il évoque son quotidien :
« C’est un travail de longue haleine ! Mon plus gros défi actuellement, c’est le congé maternité. Il est encore perçu comme une attaque contre l’entreprise ! »
Ce métier à l’air de le passionner, il partage des enjeux actuels du recrutement, son avis sur la discrimination positive, le CV anonyme…
Mais puisque nous allons chez Benjamin, nous allons forcément parler placements. Nous embrayons sur l’assurance-vie et là… la conversation devient surréaliste.
« – Ah non, je n’ai pas d’assurance-vie. Je ne suis pas à l’aise avec le fait de bloquer l’argent 8 ans.
– Mais ce n’est pas bloqué ! On peut sortir…»
La voiture cale. Nous pestons et redémarrons. Nous connaissons mal ce quartier de bureau et hésitons un peu sur la route à suivre…
« – Oui… mais bonjour le coup de matraque fiscal si j’ai besoin de sortir avant le terme ! »
La voiture cale à nouveau. Derrière, les automobilistes commencent à klaxonner.
Nous prenons une grande respiration et repartons.
« Et de toutes façons, les placements pépères qui ne rapportent rien, ce n’est pas pour moi. »
C’en est trop. Nos mains tremblent. Pour éviter un accident, nous garons la voiture à la première place qui se présente.
« Clément, il faut qu’on parle. Et tant pis si nous arrivons en retard chez Benjamin. »
Le saviez-vous ?
Clément est peut-être expert de la lutte contre les préjugés dans le monde du travail, mais question placements, il enchaîne les clichés !
Non, l’assurance-vie n’est pas bloquée 8 ans. Les fonds restent disponibles à tout moment, sans frais (du moins chez LINXEA). 8 ans est simplement le délai à partir duquel la fiscalité sur les gains est la plus faible.
Puisque nous parlons de fiscalité : aucune matraque fiscale comme le pense Clément !
Depuis la réforme de la fiscalité, la fiscalité de l’assurance-vie suit, dans le pire des cas, le régime classique des intérêts de placement : Flat Tax à 30 %. Voilà pour le pire des cas. Et dans le meilleur des cas, l’imposition est nulle : seuls les prélèvements sociaux sont dus. Où est le coup de matraque ?
L’impôt ne porte que sur les gains, jamais sur le capital retiré. En conséquence, le coût fiscal d’une sortie tôt est très faible, puisque le placement a eu peu de temps pour se valoriser. Si vous avez versé 1000 euros et récupérez 1010 euros peu après, vous ne payez des impôts que sur 10 euros… et au pire 30 % d’impôt : vous récupérez 1007 euros nets.
Pour finir : l’assurance-vie, un placement pour grand-père ? Mais voyons, Clément…
L’assurance-vie est une enveloppe fiscale : ce qui est important est ce que l’on met dedans ! Le fonds en euros totalement sécurisé peut plaire à votre grand-père, certes, mais l’assurance-vie permet aussi d’héberger des supports bien plus dynamiques : actions, immobilier, obligations… chacun y trouve son compte !
Halte aux idées reçues sur l’assurance-vie !
*Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.